Y a pas de sushis
Il y a encore 10 jours, si on me proposait d'aller manger des sushis ou un ramen, j'aurais sans aucun doute choisi le ramen, un parce que c'est moins cher et deux, ben tout simplement parce que je préfère ça à un morceau de poisson cru posé sur du riz. Il faut croire que je n'étais jamais allé au bon endroit. Tous les sushis que j'avais fait jusqu'à présent étaient bons voire très bons mais pas au point de lancer un " humm " de plaisir ( le même humm que vous faites quand vous buvez une Jenlain ou une Trois-Monts ).
Mais tout change et il y a 10 jours, j'ai eu la chance de découvrir un superbe sushi bar grâce à Yoann. C'était tellement bon que j'y suis retourné avec Kei samedi dernier avec l'appareil photo cette fois-ci.
Au Japon, le meilleur indice de qualité d'un resto est la longueur de la file d'attente. Plus elle est longue, mieux c'est. Et les japonais n'ont pas peur d'attendre une heure avant de s'assoir. Samedi, il était 17h20 et comme nous n'étions que deux, nous n'avons attendu que 30 minutes pour se retrouver au comptoir, la meilleure place car ils préparent les sushis devant vous.
Au menu, bières bien sûr ( même si on pourrait passer sur ce détail hihihi ) et sushi de thon rouge まぐろ赤身, saumon サーモン, coquille Saint-Jacques ホタテ, thon gras 中とろ et 大とろ, ormeau あわび, etc...Un énorme morceau extrêmement tendre sur une petite boule de riz, un véritable régal.
Et le meilleur du meilleur, des sushis braisés 炙りとろ、あぶりサーモン、炙り中とろ.
Moitié cuit, moitié crue, un goût unique.
En plus, les prix sont honnêtes ( ce n'est même pas cher du tout vu la qualité ) : 50 euros à nous deux pour 2 bières et une vingtaine de sushis chacun ! Je comprends mieux maintenant pourquoi la file d'attente est si longue. Vous pouvez être sûr qu'on vous y emmènera quand vous viendrez nous voir.